Publié dans Société

Nosy Be Hell-Ville - Les touristes se font encore rares

Publié le vendredi, 08 juillet 2022

La situation peine à se redresser, même après la réouverture des frontières. Bon nombre d’opérateurs touristiques à Nosy Be reconnaissent ce fait. « Les touristes se font encore rares. Le taux de remplissage des chambres tourne autour de 40 % en ce moment alors qu’en cette même période, la plupart des hôtels affichent complets », nous confie U.E., responsable d’un hôtel à Ambatolaoka. « Cette situation impacte sur les chiffres d’affaires, lesquels ne cessent de baisser. Nous n’encaissons aucun bénéfice ni investissement. Les recettes assurent juste les charges fixes, dont le fonctionnement, l’entretien et le salaire des employés, etc. », ajoute notre source. 

Face à ce faible taux d’arrivée des touristes à Nosy Be, les établissements hôteliers optent pour la réduction des tarifs et autres offres promotionnelles afin d’attirer leurs clients potentiels. « Nos tarifs sont réduits jusqu’à 30 % depuis le mois d’avril dernier. Au lieu de 120 000 ariary la nuitée, nous avons révisé à la baisse jusqu’à 80 000 ariary », avance le gérant d’un hôtel à Madirokely. Pourtant, des touristes viennent jusqu’à marchander les tarifs, connaissant la situation en statu quo du tourisme.

« Certains de nos clients appellent pour demander des renseignements ou faire des réservations pour le mois d’août, en espérant le maintien de la réduction des prix. Mais franchement, je ne sais pas si ce serait encore possible », poursuit le responsable.

Par ailleurs, les opérateurs misent sur la promotion du tourisme local comme issue face à la rareté des touristes étrangers. « Pour le cas de Nosy Be, 7 habitants sur 10 connaissent les sites touristiques et historiques de l’île mais n’y sont jamais allés. Faire des voyages organisés, à des tarifs convenables, pourrait y remédier », avance Erison, guide touristique. Pour les hôtels qui incluent les visites des sites dans leurs offres, le circuit touristique d’avant la Covid-19 est maintenu. Les visites des îlots comme Iranja, Sakatia, Komba ou encore les sites tels que Mon Passot, la cascade d’Androadroatra, etc., en font partie. Quoi qu’il en soit, les opérateurs et employés dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie font de leur mieux pour survivre. D’autres ont opté pour une reconversion professionnelle…

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Exploits !
    Qui dit que le sport malagasy coule ? En fait, c’est à la fois affirmatif et négatif. Oui, le sport, dans son ensemble, va à la dérive. Il risque de subir les méfaits du naufrage. Nos athlètes, même les plus brillants sur place, éprouvent les peines du monde pour arriver au … pied du podium. On rate souvent de peu ! L’exemple des Ankoay, filles et garçons, atterre les esprits. Nous avons une équipe nationale (3 X 3 ou 5 X 5), dames ou hommes, disposant des individualités sinon des stars individuelles capables de défier les grandes stars d’ailleurs mais nous trébuchons toujours. Il semble que nos jeunes manquent du punch ou d’atouts décisifs. Erreur de coaching ou d’handicap matériel ? Espérons que la rencontre avec les deux stars américaines ouvrent la voie vers des exploits. Ibidem pour les Barea A qui évoluent dans le critérium de la Coupe d’Afrique…

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